Mobilités douces : l’émergence de nouvelles offres de services

Alternative à la voiture individuelle, les mobilités dites « douces » s’invitent de plus en plus dans le quotidien des usagers. Face à une attente et une demande croissante, toute une panoplie d’offres de services émerge. Face au défi climatique et pour répondre à l’objectif de réduction de l’impact carbone de nos trajets, les mobilités douces occupent une place prépondérante dans les politiques publiques. Engagée pour une mobilité durable, la Banque des Territoires soutient le déploiement des solutions alternatives, notamment en favorisant la pratique du vélo et le déploiement de services d’autopartage. Retour sur quelques projets phares.

Mobilités douces : de quoi parle-t-on ?

Aujourd’hui le terme de mobilités douces englobe un large panel de modes de transports. On regroupe sous cette notion l’ensemble des mobilités non motorisées - les modes de déplacements dépendants de la seule énergie humaine (marche, vélo, trottinette…) - mais aussi toutes les formes de mobilités alternatives à la voiture individuelle et contribuant à une baisse des émissions de CO2.

Les mobilités douces incluent les innovations électriques : vélos à batterie, trottinettes électriques, hoverboards, etc. Considérées comme une véritable alternative à la voiture individuelle, les mobilités dites « partagées » telles que l’autopartage et le covoiturage font aussi partie des mobilités douces.

 

Les enjeux autour de la loi LOM

Publiée en 2019, la loi d’orientation des mobilités (LOM) répond à une ambition fixée par le Gouvernement : « améliorer concrètement les déplacements au quotidien pour tous les citoyens et dans tous les territoires grâce à des transports plus faciles, moins coûteux et plus propres. »

La loi s’organise en 5 chantiers principaux : 

  1. apporter des solutions de mobilité à tous et dans tous les territoires ;

  2. accélérer la croissance des nouvelles solutions de mobilité ; 

  3. réussir la transition écologique des mobilités ;

  4. investir au service des transports du quotidien ; 

  5. et assurer le bon fonctionnement des transports.

Sources : https://www.ecologie.gouv.fr/loi-dorientation-des-mobilites et https://www.ecologie.gouv.fr/loi-dorientation-des-mobilites

Bees : un réseau de vélos électriques pour développer le tourisme vert

La Banque des Territoires s’est engagée aux côtés du réseau Bees afin de développer les flottes de vélos électriques, et notamment chez les professionnels du tourisme de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Moteur pour l’essor touristique et l’attractivité des territoires, le vélo électrique constitue un nouveau mode de découverte alternatif aux offres traditionnelles, plus axé sur l’éco-tourisme

Engagée pour développer des mobilités douces, la Banque des Territoires a investi aux côtés du réseau Bees pour créer la société Apis LLD. Son engagement, à hauteur de 1,1 million d’euros sur 3 ans dans Apis LLD, a été réalisé par un apport de capitaux en fonds propres. L’objectif de ce financement est de permettre à Bees Développement de créer une flotte de 1 000 vélos à assistance électrique

Avec la création d’APIS LLD, chaque franchisé du réseau BEES peut louer des VAE aux établissements de tourisme locaux, le temps de la saison touristique, avec une formule intégrant l’assurance et l’entretien, pour un budget fixe et sur une durée modulable allant de 3 à 15 mois. Acteur majeur de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’ambition du réseau Bees est de développer l’écotourisme et l’écomobilité sur l’ensemble du territoire national. Grâce à ce système l'Office du Tourisme de Rognes a pu développer son offre de location de VAE. 

Pour en savoir plus : https://www.stationsbees.com/ et https://www.banquedesterritoires.fr/financement-flottes-velos-electriques-bees-aix-en-provence 

Cher à vélo, place à la véloroute 

Le programme « Cher à vélo » a été lancé par la Communauté de Communes du Romorantinais et du Monestois. L’objectif : réaliser une véloroute entre les communes de Chissay-en-Touraine à l’ouest et Châtres-sur-Cher à l’est. 

Le programme s’inscrit dans la continuité de l’étude d’aménagement d’un réseau d’itinéraire cyclo-touristique sur le Pays de la vallée du Cher et du Romorantinais. En cours de travaux, la véloroute permettra de relier Montluçon à Tours, et traversera les départements de l’Allier, du Cher, du Loir-et-Cher et de l’Indre-et-Loire. Le tracé se déploiera sur deux secteurs principaux, le Val de Cher et le canal du Berry. Il inclura la construction de quatre passerelles, un aménagement du pont canal ainsi que la réhabilitation de surface d’ouvrages en pierre. Les travaux devront s’achever au premier trimestre 2025.

La création de cette véloroute permet de développer le cyclotourisme et la pratique du vélo dans les zones rurales. Ce projet s’inscrit pleinement dans la volonté de la Banque des Territoires d’accompagner le développement des mobilités durables et du tourisme sur le territoire.

Sophie Ferracci, directrice régionale de la Banque des Territoires Centre-Val de Loire

Quelques chiffres

  • Aménagement de 25,7 km de pistes pour 45 000 usagers par an ;
  • Coût total des travaux : 6M € ;
  • La Banque des Territoires participe au financement via un prêt d’un montant de 2M€ (soit 33 % du coût total de l’opération).

La mobilité partagée, une alternative à la voiture individuelle

Covoiturage, autopartage, scooters en libre-service, etc. la mobilité partagée revêt différentes formes. Ce sont des modes de transport initialement individuels qui deviennent collaboratifs. Zoom sur l’autopartage qui consiste à mettre un même véhicule, en libre-service, à la disposition de plusieurs usagers. 

Clem’ : spécialiste de l’autopartage électrique 

En partenariat avec Transdev et RATP Dev, la Région Centre-Val de Loire déploie un service expérimental, « Rémi+Autopartage », de véhicules partagés, confié à Clem’. 

Cette expérimentation a été lancée pour répondre aux besoins de mobilités des territoires ruraux. Aujourd’hui 6 communautés de communes sont concernées et, à terme, le service pourra s'étendre progressivement aux 51 autres communautés de communes, entre fin 2024 et 2025. Comment ça marche ? Des véhicules électriques en libre-service sont proposés aux usagers à la journée, demi-journée ou même ponctuellement. L’inscription se fait vie via une plateforme dédiée qui rassemble autopartage et autres services de mobilité partagée au sein d'une interface unique.

Quelques mots sur Clem’ : spécialiste de l’autopartage de véhicules électriques et de la recharge partagée, Clem’ a pour ambition de proposer une mobilité partagée et inclusive sur tous les territoires. Système d’autopartage « en boucle », Clem’ accompagne les collectivités et les entreprises avec sa plateforme et sa solution d'autopartage électrique et de recharge sur parking privé ou public. 

Clem’ est soutenue par la Banque des Territoires, actionnaire à hauteur de 25%. La solution est déployée à travers plus de 200 villes ou villages, et également à Paris, aussi bien dans l’espace public qu’auprès d’acteurs de l’immobilier social, collectif ou tertiaire.

Pour en savoir plus : https://www.clem-e.com/

Clem' en images

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Mobilités douces : quels bénéfices ?

 

  • Baisse des émissions de carbone;
  • Désengorgement des axes routiers;
  • Economies en termes de coûts de transport;
  • La marche, un véritable allié pour la santé;
  • Réappropriation de l’espace public pour les habitants (rues piétonnes, pistes cyclables…), meilleure qualité de vie.

Plus que jamais les enjeux autour de la mobilité douce font partie intégrante des politiques publiques. Pour favoriser ces nouveaux modes de déplacements, décarbonés, les autorités organisatrices de la mobilité agissent sur l’espace public : aménagement de pistes cyclables, piétonisations, développement de nouvelles offres de services, aides financières, etc. En soutenant de nombreux acteurs territoriaux engagés pour une mobilité plus durable et inclusive, la Banque des Territoires participe au développement de ces nouvelles offres de services, toujours plus innovantes, pour des territoires plus verts.